Blog

Louvain-le-lac

Un lac ? Pourquoi ? Pour qui ?

Situé en contrebas du centre-ville, le lac aménagé en 1984 sert de bassin d’orage afin d’éviter que les eaux n’inondent le Bois des rêves, la Dyle et le ruisseau de la Malaise. Occupant une surface de cinq hectares et d’une profondeur de 1 mètre 20 environ, le lac accueille plus d’une centaine d’espèces différentes de faune et de flore, dont des plantes rares, notamment la renoncule scélérate. Il remplit également d’autres missions : la détente, le sport et l’étude scientifique.

Observatoire à ciel ouvert

Que cela soit pour l’étude de la faune et de la flore ou encore pour la qualité de l’eau et sa composition, le lac sert de lieu d’étude pour plusieurs sciences enseignées à la faculté des bioingénieurs. Il permet aussi d’analyser l’impact de l’activité humaine sur l’aquifère. En raison de la pollution et de la sédimentation, le lac doit être régulièrement vidé.

Encore un petit tour ?

La « rêverie du promeneur solitaire », nom donné au chemin qui borde le lac, invite à la ballade ou au jogging, et la piste nordique ajoutée par la suite au sprint ! les pelouses sont destinées aux activités sportives diverses et à la détente.

Rencontres

Lieu d’échanges, de rêves, de projets, le lac rassemble. Une enquête a montré que cet endroit marquait l’identité de nombreux étudiants ; il représente un facteur d’adhésion au site de Louvain-la-Neuve. Le lac relie aussi les quartiers : les Bruyères, le Blocry, le Bois des Rêves, le Stimont.

Enracinements

Avez-vous remarqué ce monsieur assis sur un banc qui vous invite à discuter avec lui ? C’est Yves du Monceau, bourgmestre d’Ottignies-Louvain-la-Neuve de 1959 à 1989, un des artisans de l’implantation de l’université dans le Brabant wallon. La statue, don de son fils Diego du Monceau, a été inaugurée le 18 juin 2020.

 

 

 

 

Assis sur ce banc, regardez cette forme en face de vous : tortue ou « bout de bois chelou » ? En réalité, il s’agit d’une racine de camphrier, vieille de 600 ans, provenant d’un naufrage dans la mer du Japon. Restaurée, elle a été achetée par l’UCLouvain en 1993. Elle symbolise le lien « entre nature et art, entre passé et expression contemporaine » et, plus que tout, « les racines de la ville nouvelle dans les imaginaires lointains ».