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Le collège Descamps

Un personnage charismatique

Albert Descamps est étroitement associé à la création de Louvain-la-Neuve, qu’il conçut comme un moindre mal après la scission de l’Université catholique de Louvain en 1969. Un parcours étonnant pour ce fils d’agriculteurs au caractère bien trempé qui se décida à la prêtrise et accomplit ses études à l’université catholique de Louvain. Devenu docteur en théologie en 1950, il fut nommé professeur d’exégèse en 1956. Il fut le dernier recteur magnifique de l’Université catholique de Louvain unitaire (de 1962 à 1968).

 

Un bâtiment symbole

Composé d’un clocher muni d’un carillon et d’une horloge, ce bâtiment rappelle les édifices religieux. Soutenu par quatre pilastres, le premier étage est garni d’une galerie à balustrade métallique. Des fenêtres en encorbellement de forme triangulaire soutiennent la façade. Le toit du bâtiment est rehaussé par un clocher carré muni d’un carillon. Il est surmonté d’une sculpture en cuivre s’élevant à 3 mètres de haut, œuvre sculpteur belge Philippe Denis.

Il abrite la faculté de théologie et d’études des religions de l’UCLouvain, ses institutions de recherche et sa bibliothèque qui communique avec celle de la faculté de philosophie, arts et lettres sise dans le bâtiment attenant, le collège Erasme.

C’est du balcon de ce bâtiment que le pape Jean-Paul II bénit la communauté universitaire le 21 mai 1985.

 

 

 

 

 

Un carillon symbole

L’installation du carillon du collège Descamps en 1984 revient à la volonté de son bourgmestre et de son épouse, qui souhaitaient doter la nouvelle ville universitaire d’un tintement régulier rappelant la ville de Louvain. Il s’agissait de l’ancien carillon du Bon Marché de Bruxelles muni de neuf cloches supplémentaires. Les du Monceau en offrirent encore deux en 1997, cela afin de compléter l’instrument.

 

 

Tradition et innovation

L’architecture du collège Descamps illustre la tradition chrétienne par ses références religieuses de même que l’ouverture au monde symbolisée par la sculpture intitulée La Cité dont le haut prend la forme d’un cercle symbolisant l’ouverture de la ville au monde. Enfin, son carillon rythme la vie universitaire au son de la « p’tite gayole », chanson du folklore wallon reprise par Julos Beaucarne en 1981.